Le divorce à l'amiable - Avocat divorce Paris

Le divorce par consentement mutuel ou divorce à l’amiable : Le divorce par consentement mutuel ou divorce à l’amiable, est par excellence le cas de divorce le plus simple, le plus rapide, le moins coûteux et surtout le moins douloureux pour les époux, surtout lorsqu’ils ont des enfants.
Dans le divorce par consentement mutuel il ne subsiste aucun conflit, les parties doivent être d’accord sur tout.
Les époux peuvent avoir un même avocat ou chacun leur avocat.
Il est mieux que chaque époux ait son propre avocat lorsque les époux veulent se mettre d’accord, mais qu’il subsiste encore des zones d’ombre où les parties n’ont pas encore pu s’entendre.
Le rôle des avocats consistera alors à trouver le terrain d’entente le plus favorable tout en veillant à l’intérêt de leur client.
Une fois cet accord établi, il sera couché par écrit dans une convention déposée au Tribunal, convention à laquelle sera annexé un acte notarié dans l’hypothèse où les époux sont propriétaires d’un bien immobilier.
Les époux seront convoqués par le juge à une seule audience, environ un mois après le dépôt et ce jour-là, le juge prononcera le divorce et homologuera la convention de divorce, c'est-à-dire qu’il lui donnera la force de chose jugée.
Un mot sur le projet du gouvernement de « déjudiciariser » le divorce par consentement mutuel pour le confier au notaire qui prononcerait le divorce. Ce serait une erreur dans l’intérêt des époux.
Tout d’abord, cela n’allègerait nullement le coût du divorce : ce que les époux versaient à leur avocat, ils le verseraient au notaire.
Ensuite et surtout, il est bon qu’un juge impartial, gardien des intérêt en présence, qui a son mot à dire, veille à ce que la convention qu’il doit homologuer ne lèse aucun des époux , et notamment veille à ce que l’intérêt des enfants soit respecté.
Dans l’hypothèse où ce garde-fou serait supprimé, l’époux le plus faible se trouverait ainsi à la merci de son conjoint qui lui imposerait sa volonté et qui payerait le notaire.